Objectif 1 "Élaborer des techniques qui permettent de détecter la présence des espèces à partir des traces que celles-ci laissent dans l’environnement (« ADN environnemental ou ADNe »). Les enjeux porteront principalement sur l’étalonnage de la méthode et la définition de ses limites (fidélité, détectabilité)."
*Premiers résultats des test en laboratoire de détection via ADNe visibles sur ce lien (poster en anglais). Référence : Leandro C., Bellemain E. & Jay-Robert P., 2016. Genetic Monitoring as an Opportunity to improve Insect Conservation. Congrès EcoloTech, Montpellier
Objectif 2 "Élaborer des modèles/cartes de distribution potentielle pour chaque espèce pour disposer d’un référentiel nécessaire à l’évaluation de l’état de conservation de la biodiversité. Les modèles seront élaborés à partir des données disponibles dans la base de données nationale. L’état de conservation sera évalué en confrontant la biodiversité potentielle totale (issue des modèles) au résultat des inventaires réalisés grâce à l’ADNe."
La répartition actuelle des données (très uniforme à l'échelle de la France), nous a forcé à travailler que à l'échelle de la région du Languedoc-Roussillon (A). Cette échelle géographique s'avère toutefois très intéressante du point de vue biogéographique puisqu'elle héberge toutes les espèces de "bousiers" de France, dont des espèces endémiques des Pyrénées. De même, son contraste environnemental nous permet de tester nos modèles sur des espèces, aussi bien de montagne, que celle présentes à basse altitude.
Les modélisations sont encore en cours, cependant elles seront ensuite affichées dans l'outil de visualisation de données ScaraB'Obs. Elles auront la même allure que la figure (B).
Objectif 3 "Constituer le réseau de partenaires institutionnels capable de s’approprier les innovations scientifiques et techniques développées pour mettre en œuvre une évaluation dynamique de la biodiversité à l’échelle régionale et nationale (stratégie d’observatoire)."